Un amas de poussière contre une armée de songes
Tel est le beau tribut que nos anciens te laissent
Toi tu défends tes parts sans demander ton reste
En attendant la fin comme une vulgaire éponge
Si de ton corps en peine nous plaidions les faveurs
La sentence serait claire : une pluie de stalactites
Et ton amie la lune dans sa trouble noirceur
Rougirait somptueuse au milieu des élites
La lumière est sans fin et le miroir est creux
Car nous te sublimons sans pour autant te maudire
Dans mon état la nuit je suis prêt a te dire
Que notre désespoir a tutoyé les cieux
Il est temps que tes peines atteignent enfin nos cœurs
Pour enlaidir encore notre infinie terreur.
Extrait du « Nouveau Parnasse », recueil de poésies en vers à paraître courant 2014.Derniers articles parFarouk Atig (voir tous)
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