L’armée israélienne a lancé une offensive terrestre dans la bande de Gaza, dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 juillet, affirmant vouloir neutraliser la capacité du Hamas à tirer des roquettes sur son territoire. Ce soir, Gaza subit le feu de bombardements aériens, en plus des tirs de chars massés à la frontière.
Tsahal se désengage de tout dommage collatéral susceptible de se produire auprès de civils et ressortissants étrangers, et notamment des journalistes.
L’armée israélienne anticipe la mort de journalistes à Gaza
Le ministère de la défense israélien (MOD) a édité un document distribué par l’Israel Defense Force (Tsahal) aux journalistes qui voudraient se rendre à Gaza le point de passage d’Erez. Les reporters ne sont autorisés à entrer sur le territoire de Gaza qu’à condition de signer et d’approuver cette close de responsabilité.
Voici la « décharge » que l’armée israélienne demande aux reporters de signer sur le terrain :
« Un classique », rappelle Jack Watling, grand reporter, qui a couvert plusieurs fois le conflit israélo-palestinien, notamment pour l’agence Reuters. Mais, la procédure mérite d’être soulignée, car elle semble signifier implicitement que la mort évidemment « accidentelle » de journalistes venus couvrir le conflit est inévitable selon l’armée israélienne.
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