Le marché aux esclaves d’EI

La vidéo postée visiblement au cours des 48 dernières fait froid dans le dos :

On y voit des combattants de l’Etat islamique se prélassant dans une pièce, discutant calmement de l’acquisition de captives Yazidi, en référence à ces jeunes femmes issues de cette minoritaire irakienne, enlevées par des fondamentalistes il y a quelques mois.

« Aujourd’hui, c’est le jour des esclaves et nous devrions avoir notre part, » lance l’un des combattants. Et un autre d’ajouter : « Où est ma fille Yezidi? »

S’ensuit alors un échange entre combattants  sur le nombre de billets de banque ou de pistolets que ces derniers seraient prêts à investir pour « acheter une esclave ».

« Le prix diffère si elle a les yeux bleus », commente quelqu’un.

« Si elle a 15 ans, je dois aller la voir par moi-même, et vérifier ses dents», ajoute un autre combattant.

La caméra se tourne ensuite vers un garçon qui semble être au début de son adolescence. L’un des hommes lui demande si lui aussi souhaite avoir une esclave Yezidi. Le garçon hoche alors la tête et se met à rire.

 

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Farouk Atig
Farouk Atig, ancien grand reporter, conférencier et enseignant, dirige Intégrales

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