Palestine : un passeport, un Etat

C’est avant tout un symbole, mais quel symbole…

La ville de Ramallah (Cisjordanie), a publié hier en fin de journée un cliché du premier Passeport estampillé « Etat Palestinien » sur sa page facebook.

Pourquoi au juste parler de symbole ?

Rapellons en effet que seuls ceux qui se trouvent dans les territoires passées sous autorité palestinienne ont la possibilité de « recevoir progressivement un passeport palestinien ».

Et ce, « après avis favorable des autorités israéliennes », bien entendu.

Pour le moment, comme le rappelle l’Institut Européen de Recherche sur la Coopération Méditerranéenne et Euro-arabe (Medea, ndlr) en particulier compte-tenu des derniers événements survenus dans la bande de Gaza, suivis par la tranquille réélection de Benjamin Netanyahou en tant que Premier ministre d’Israël, qui a littéralement fait campagne sur son opposition à toute création de « deux états côte à côte »… le symbole méritait d’avoir droit au chapitre.

Depuis, la garde rapprochée du Premier ministre israélien affirme avoir révisé sa copie, devant le tollé provoqué par son positionnement, et face à la pression internationale.

L’état palestinien, celui d’hier, d’aujourd’hui et surtout celui de demain, existeront toujours, malgré l’acharnement d’Israël.

Reste que tout Palestinien ressortissant des zones autonomes de Cisjordanie et Gaza court toujours le risque de se faire extrader « à tout moment vers Israël pour un délit ou un crime commis en territoire israélien ».

L’inverse étant bien entendu exclu.

Farouk Atig,

rédacteur en chef d’Intégrales Mag

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Farouk Atig
Farouk Atig, ancien grand reporter, conférencier et enseignant, dirige Intégrales

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