Mercredi 23 septembre, la Cour européenne de justice s’est prononcée sur l’affaire qui opposait Facebook à Max Schrems, un étudiant autrichien qui accusait la plateforme sociale américaine d’aspirer gratuitement de manière illégale ses données personnelles.
Un pays membre de l’UE devrait pouvoir refuser de transmettre les données personnelles de membres Facebook européens vers les Etats-Unis, a déclaré l’avocat général dans sa réquisition, estimant que « l’accès dont disposent les services de renseignement américains aux données transférées est constitutif d’une ingérence dans le droit au respect de la vie privée ».
La décision de justice pourrait remettre en question le Safe Harbor, cet accord signé en 2000 qui permettait aux géants du net américain de collecter les données personnelles de citoyens de l’UE. Si le Safe Harbor était invalidé, le pipeline qui alimente en données la Silicon Valley pourrait être gelé.
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