Face aux géants du net, la presse écrite s’organise pour mieux défendre ses intérêts. Ce mercredi 19 septembre, une alliance regroupant plusieurs centaines de journaux a été créée à cette fin.
Le vote au Parlement européen de la création d’un droit voisin, qui obligerait les GAFA à rémunérer la presse en contrepartie de l’exploitation de ses contenus semble redonner de l’allant à la presse française dans son ensemble.
Plusieurs organisations professionnelles de la presse écrite ont créé mercredi l’Alliance de la presse d’information générale (Apig), pour parler d’une seule voix et mieux défendre leurs intérêts communs face aux géants du numérique que sont les plateformes. Ces médias sont de grands quotidiens basés à Paris, des quotidiens départementaux et des hebdomadaires à rayonnement régional ou local.
L’alliance regroupe 305 journaux publiés par 175 entreprises, soit un total de 27 000 salariés dont 10 000 journalistes, auxquels s’ajoutent 25 000 correspondants.
Elle a été fondée par le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), l’Union de la presse en région (Upreg) et le Syndicat de la presse hebdomadaire régionale (SPHR) et accueille trois membres associés, l’AFP et deux associations représentant les newsmagazines (AIPG) et les quotidiens gratuits (APGI).
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